Les étrennes

au gui l'an neufNon, je ne vais pas vous parler des étrennes que je donne à mon concierge (point de concierge ici ! ) ou au facteur ( pour combien de temps encore ! )

Je vais vous parler des étrennes que m’offraient mes grands parents paternels le jour de l’an, dans les années 50. Ils habitaient le même village et contrairement à mes grands parents maternels, ils ignoraient superbement la fête de Noël ! Faut dire que les uns étaient pure tradition campagne bourguignonne et les autres venaient de la ville.

Donc, le jour de l’an, toujours en fin de matinée, avec mes frères et sœurs nous nous rendions chez les grands parents pour souhaiter la ” bounne année et bounne santé “. Après les embrassades, la grand mère nous remettait à chacun les étrennes apportées par le Père Janvier, immuablement composées d’un petit sachet de crottes en chocolat, d’un petit pain d’épices (nonettes ) et d’une orange. Ce Père Janvier là avait nettement moins d’imagination que le Père Noël.

Ce cérémonial se déroulait toujours sans mes parents qui eux, s’y rendaient l’après midi.

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